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Garrigues - Page 61

  • CONVOCATION À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

    Tous les adhérents sont conviés à participer à l'Assemblée Générale annuelle de l'Association : rendez-vous le jeudi 21 mars 2013 à 20h salle de la Poste à Mazan. Une procuration détachable figure au bas du document ci-joint

    Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait par courrier, vous pourrez règler votre cotisation annuelle (10€) à l'entrée de la salle.

    Pour ouvrir la convocation, cliquez ci-dessous :

    AG 21-03-13 adherentsBLOG.pdf

  • A PROPOS DE L'EAU POTABLE : "WATER MAKES MONEY"

    Nous vous signalons la diffusion sur ARTE d'un documentaire à ne pas rater :

    ce soir mardi 12 février à 22h35

    rediffusion jeudi 21 février à 13h55

     

    et rediffusion pendant 7 jours sur http://www.tv-replay.fr/programmes-tv/arte/nc/date/1.html

     

     

    Water makes Money

    COMMENT LES MULTINATIONALES TRANSFORMENT L’EAU EN ARGENT

    Ce doc doit faire réfléchir les "usagers de l'eau" que nous sommes, et surtout nos élus, sur les pratiques des sociétés auxquelles nous confions le service vital de l'eau potable.

    Rappelons à cette occasion que c'est très bientôt que les contrats entre le SMERRV et la SDEI (SUEZ-Lyonnaise des eaux) arrivent à échéance...

    _____________________________________________________________________________________

    Extrait du site :

    http://www.arte.tv/fr/entretien-avec-leslie-franke-et-herdolor-lorenz-realisateurs-de-water-makes-money/3758090.html

     

    Entretien avec Leslie Franke et Herdolor Lorenz, réalisateurs de "Water makes money"

     

    Comment vous êtes-vous intéressés à la gestion de l’eau en France ?

     

    Leslie Franke et Herdolor Lorenz : Après Eau publique à vendre, qui portait sur la privatisation de l’eau en Grande-Bretagne et en Allemagne, de nombreuses personnes nous ont suggéré de nous pencher sur la situation en France en nous expliquant qu’il était peu probable qu’un réalisateur hexagonal prenne ce risque, Veolia et Suez étant très présentes sur le terrain des médias. Par ailleurs, la France nous intéressait en raison de son modèle dominant : le partenariat public-privé (PPP) qui permet aux communes de rester propriétaires des infrastructures tout en confiant la gestion de l’eau aux entreprises privées. 

     

     

    Hausse des tarifs, baisse de la qualité de l’eau, soupçon de corruption... Avez-vous été surpris par l’étendue de ces pratiques sur notre territoire ? 

    Nous avions déjà repéré des pratiques analogues avec Thames Water à Londres. Toutefois, en France, nous avons été frappés par la collusion entre les entreprises et les élus locaux. De manière générale, le démantèlement des services publics constitue une menace. Peut-on laisser des besoins fondamentaux aux mains des opérateurs privés ? Leur objectif est le profit et ce sont les consommateurs qui paient les pots cassés !

     

     

    En France, la tendance est en train de s’inverser. Comment l’expliquer ?

    Veolia et Suez, les deux leaders mondiaux, essaient de se développer toujours plus sur le marché de l’eau en exportant le modèle du PPP. Parallèlement, en France, la tendance est à la « recommunalisation ». Nous voudrions que cela serve d’exemple. Un tel retour en arrière suppose que les citoyens se mobilisent pour influencer les décisions politiques. Et durant les deux ans qu’a duré le tournage, nous avons pu constater que la conscience environnementale n’a cessé d’augmenter chez les Français.

     

     

    Comment réagissez-vous à la plainte déposée par Veolia suite au visionnage de votre documentaire ?

    Veolia a déposé une plainte contre X pour diffamation, dont le but est d’obtenir des dommages et intérêts. À l’heure actuelle, nous ne savons pas comment cela va

    évoluer mais nos avocats sont optimistes. D’autant plus que, contrairement à Suez qui s’est exprimé par la voix de sa directrice du développement durable Hélène Valade, Veolia a répondu défavorablement à toutes nos sollicitations d’interview...

     

    (ndlr : Le 14 février 2013 au Palais de Justice de Paris s’ouvrira le procès en diffamation intenté par le groupe Veolia contre l'association "La Mare aux canards" qui distribue en France le documentaire Water makes money, et contre Jean-Luc Touly, ancien cadre chez Véolia et protagoniste principal du film.) 

     

     

    Propos recueillis par Manon Dampierre (traduction Josie Mély)


     

  • VOEUX 2013

    voeux Garrigues.jpg

    Une bonne nouvelle : le Syndicat nous a confirmè que les travaux devraient reprendre d'ici un mois, avec l'objectif d'une mise en service du réseau d'égout en juillet.

    Les voies publiques programmées seront achevées, ainsi que les voies privées pour lesquelles les conventions  de passage ont été validées.

  • ASSAINISSEMENT des GARRIGUES : DERNIÈRES NOUVELLES !!

    Mr Lautier, Adjoint au maire, nous avait donné rendez vous à la Mairie de Mazan ce jeudi 15 novembre pour nous apporter quelques précisions sur l'avancement des travaux d'assainissement ; 2 membres du Conseil d'administration et moi-même y avons participé.

    Deux nouvelles :

    1° les financements ont été trouvés pour débloquer le chantier et continuer les travaux ;

    2° ceux-ci devraient reprendre en janvier, c'est à dire les voies publiques des chemins de Favérand et Contras et aussi les voies privées.

    3° la mise en service de l'égout ne sera opérationnelle qu'après achèvement complet du chantier (voies publiques et voies privées).

    Cependant pour ces voies privées un certain nombre de propriétaires n'ont pas renvoyé les conventions d'autorisation des travaux qu'ils ont reçu il y a plus d'un an.

    Ce qui veut dire que si dans une voie privée toutes les conventions n'arrivent pas au SMERRV avant le 15 décembre 2012, les travaux ne seront pas faits par la collectivité sur cette voie.

    Or, le branchement à l'égout est obligatoire sur toute la zone couverte dans les 2 ans qui suivent la mise en service, avec neutralisation de l'assainissement individuel existant, excepté pour les installations récentes et diagnostiquées conformes par le SPANC qui bénéficieront d'un délai de 10 ans.

    Conséquences :

    - Dans les voies privées où un ou plusieurs propriétaires du chemin n'ont pas signé la convention, les riverains devront se raccorder à leurs frais jusqu'au collecteur public dans les 2 ans, et seront soumis à la taxe de raccordement comme les autres.

     - Au bout de 2 ans ils paieront comme les autres, eux aussi sur leur facture d'eau l'assainissement même s'ils ne sont pas branchés au tout a l'égout. (sauf exceptions ci-dessus)

    A notre avis nous conseillons à ceux qui sont concernés , c'est à dire dont la propriété donne sur une voie privée, de se renseigner auprès du Syndicat (Mr Bourret) pour savoir si tous les propriétaires de cette voie ont bien renvoyé leur convention, et si leur impasse figure bien au planning des travaux. En juin dernier les habitants des voies privées qui étaient en conformité avaient été convoqués par le SMERV.

    Tous ces travaux devraient être effectués et terminés pour l'été 2013.

    Pour le SPANC, (assainissement non collectif) des aides financières peuvent être apportées (voir notre Bulletin 86, p.3), par contre pour l'assainissement collectif des recherches sont en cours par la Mairie.

    Nous vous tiendrons régulièrement informés sachant que le 20 novembre nous serons reçus au Syndicat Rhône Ventoux et le 26 novembre par Mr Le Maire de Mazan.

    N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques, nous essaieront d'y répondre dans la mesure de nos possibilités et de nos informations....

    Annie Caizergue

  • FEUILLETON DES TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT DES GARRIGUES

    Nous nous sommes rendus en mairie de Mazan pour consulter les documents comptables et administratifs du SMERRV. À cette occasion, nous avons pu avoir un entretien avec M. Lautier, premier adjoint.

    La mairie de Mazan nous a réservé le meilleur accueil et a mis à notre disposition les documents que le SMERRV lui communique, mais dans la mesure où elle lui a délégué le service public de l'assainissement de Mazan au lieu d'en conserver la maitrise au niveau communal, c’est désormais ce syndicat qui détient la maîtrise d’ouvrage et la gestion du chantier ; nous réitérons donc notre demande d’entretien auprès de sa direction.

    Ces démarches nous ont permis néanmoins d'y voir un peu plus clair sur les raisons de l'arrêt inopiné du chantier en septembre.

    Nous n'avons pas encore pu déterminer si l'enveloppe budgétaire a été dépassée, ni si les affectations budgétaires ont été respectées, mais Il est désormais confirmé que le SMERRV a débuté le projet "ENVIE" en puisant dans son fonds de roulement, sans en avoir consolidé le financement à moyen ou long terme par la souscription d'emprunts bancaires suffisants. 

    Dès lors, il est facile d'invoquer la "frilosité des banques" pour expliquer l'insuffisance des financements. Les banquiers prêtent volontiers aux collectivités publiques, mais craignent les gestionnaires imprévoyants, surtout en période de crise.

    Devant l’interruption brutale du chantier et le mutisme du SMERRV, les usagers sont en droit d’exiger que toute la lumière soit faite sur les pratiques et la situation financière de ce délégataire au passé pas très clair.

    Faute d’avoir pu obtenir des explications sur les causes réelles des problèmes actuels, nous ne pouvons qu’espérer que les fonds pourront être réunis rapidement et à des taux corrects, et que les entreprises pourront être payées pour reprendre et  terminer les travaux.

     

    Le premier adjoint nous a annoncé la mise en service de l’égout sur les voies publiques en fin d’année, et la reprise rapide du raccordement des voies privées.

    Un prochain entretien nous a été proposé par le maire de Mazan pour aborder l’ensemble des préocupations de nos adhérents : l’assainissement des Garrigues figure à l’ordre du jour. Nous comptons nous faire préciser le détail de la tarification des usagers raccordés, ainsi que le montant de la redevance de raccordement qui devait (paraît-il) être ramené de 1990€ à 1400/1500€ ;  nous ne manquerons pas de vous informer des réponses qui nous seront faites.

     

    Restons mobilisés et vigilants, car il est certain qu'en tout état de cause, ce sont les usagers qui paieront (et la note risque d’être salée puisqu'on nous prédit pour Mazan l'eau la plus chère de la COVE !). Il n’est peut-être pas trop tard pour obtenir, lors du renouvellement des contrats SDEI en 2013, une renégociation des tarifs, comme ont pu souvent le faire d’autres collectivités.